Revenu de base : idée forte ou utopie ?

avril 2013

La vidéo : 11min08

L’idée d’octroyer un revenu de base, universel et inconditionnel à chaque citoyen serait-elle une utopie ou l’idée forte du XXI ème siècle ?

Le prince Albert de Monaco a annoncé le 1er avril 2013, que la principauté avait décidé de verser un revenu inconditionnel d’un montant de 1 000 € à chaque Monégasque dès 2014. En Finlande et en Suisse, des initiatives sont lancées. 2500 francs suisses par mois, «de quoi libérer chacun de l’obligation de travailler pour gagner sa vie», explique l’ancien vice-chancelier de la Confédération, Oswald Sigg, membre du Comité d’initiative.

L’allocation universelle consisterait en un revenu versé inconditionnellement à tout individu (citoyen ou résident), sans égard à ses ressources financières, et suffisant pour le maintenir hors de l’état de pauvreté.

Elle est défendue, pour des motifs différents, par des universitaires et des militants, des hommes d’affaires et des syndicalistes, des formations politiques de droite et de gauche, des mouvements sociaux et des organisations non gouvernementales, des altermondialistes que par des libertariens.

Des expériences, sous diverses formes, ont été menées au Canada, aux États-Unis, en Alaska, en Inde, au Koweït, en Namibie.

Diverses possibilités de financement sont avancée ici ou là. Les principales ressources évoquées sont la taxation des transactions financières et les économies dégagées sur les différents système de gestion administrative.

Mais alors , quelle place pour le travail ?

En réponse à cette question, André Gorz annonçe la « fin du travail » dans son essai « Misères du présent, richesse du possible » (Galilée, 1997). Il affirme que dans l’économie de la connaissance, le travail sera remplacé par l’activité.

Sources :

Le SoirTV