La gestion dans l’économie sociale et solidaire : propositions théoriques et méthodologiques

Chapitre 1. Management des entreprises de l’économie sociale et solidaire, identités plurielles et spécificités Dirigé par E. Bayle et J-C. Dupuis 2012 De Boeck Supérieur p.3-13

Jean-Louis Laville, 2012

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Resumen :

L’économie sociale et solidaire (E.S.S.) voit son importance économique s’accroître dans plusieurs continents. Pour ce qui est de la France, cet ensemble, composé principalement des associations, coopératives et mutuelles (si l’on s’en tient aux statuts juridiques), a été comme ailleurs dynamisé et interpellé par une multitude d’initiatives citoyennes fortement mobilisées pour une transformation sociale. La tradition de l’économie sociale renouvelée par la résurgence d’une économie solidaire, renouant au XXIe siècle avec des aspirations exprimées dès le XIXe siècle, impose désormais de prendre en compte, en sus du marché et de l’État, cette composante de l’économie issue de la société civile qu’est l’E.S.S. En effet, pour la première fois, cette dernière a créé dans la décennie 2000-2010 plus d’emplois que les entreprises privées, elle a gagné 380 000 salariés, soit une augmentation de 20 % pour un total de 2,3 millions.

Considérant au regard de tels chiffres que cette E.S.S. ne peut plus être ignorée, il s’agit d’aborder ici les méthodes de gestion, en se penchant tout particulièrement sur les associations, puisqu’elles représentent à la fois 80 % de l’emploi dans l’E.S.S. et l’essentiel des 15 millions de bénévoles actifs.

Fuentes :

Site de Jean-Louis Laville www.jeanlouislaville.fr