Les coopératives sociales italiennes

Fiche Reliess n°8

March 2013

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Summary :

Les coopératives sociales italiennes ont été reconnues en 1991 par la Loi 381, qui établit la capacité

de ces nouvelles coopératives en termes d’organisation et de lobbying, leur orientation sociale

clairement marquée et le soutien assuré par le mouvement coopératif. Si la Loi 381 a reconnu une

nouvelle forme de coopérative, elle a également introduit un nouveau genre d’entreprise

poursuivant une finalité distincte, à savoir l’intérêt général de la communauté, en vue de la

promotion humaine et de l’intégration sociale des citoyens.

Concrètement, la Loi 381 reconnaît deux types de coopératives sociales : celles qui gèrent des

services socio-sanitaires et éducatifs (les coopératives sociales de type A) et celles qui s’investissent

dans des activités - agricoles, industrielles, commerciales ou de services - ayant pour but l’insertion

de personnes défavorisées dans le monde du travail (les coopératives sociales de type B). Les

coopératives de type A sont de nature entrepreneuriale, bien qu’elles opèrent uniquement dans le

domaine des services sociaux. Les coopératives de type B cherchent à fournir une occupation aux «

travailleurs défavorisés », la loi exigeant qu’un minimum de 30 % des emplois salariés soient

réservés à des personnes en insertion.

Au fil des ans, les coopératives sociales sont devenues des acteurs clés du système de protection

sociale italien et elles forment un secteur important de l’économie du pays.

Sources :

Site de RELIESS reliess.org