Innovations sociales et transformations des conditions de vie. Actes du colloque tenu à l’Université Laval, le 16 avril 2004

Les Cahiers du CRISES Collection Études théoriques ET0418

Sous la direction de Yvan Comeau, avril 2004

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Résumé :

Ce cahier du CRISES regroupe les textes ayant inspiré les communications présentées lors du colloque « Innovations sociales et transformations des conditions de vie », organisé par l’Axe conditions de vie du CRISES et tenu à l’Université Laval, le 16 avril 2004.

Avec cet événement, le Comité organisateur (Yvan Comeau, Jean-Marie Fecteau, Paul Leduc-Browne et Yves Vaillancourt) voulait contribuer à l’approfondissement de la problématique générale de recherche de l’Axe conditions de vie en prenant en compte les différents projets de recherche des membres. Ils proposaient aux participantes et aux participants d’examiner les liens entre innovations sociales et changements dans les conditions de vie.

Les textes réunis ici s’intéressent aux contextes, aux phénomènes et aux processus qui font que les innovations sociales visant l’amélioration des conditions de vie, conduisent à des changements significatifs et plus larges que ce qu’elles pouvaient envisager lors de leur création. Les auteurs et les auteures posent donc le problème de la portée des innovations sociales qui touchent les conditions de vie.

Les innovations sociales dans les conditions de vie sont de nouvelles façons collectives de penser, de faire et de consommer, en discontinuité avec les pratiques antérieures, et reconnues par d’autres acteurs et institutions. Les membres de l’Axe conditions de vie vérifient ici si les innovations sociales conduisent à des changements significatifs, et dans quelle mesure les rapports de production et de consommation qui s’y manifestent, se transposent dans le marché, dans l’État et ses politiques, dans le troisième secteur et dans la sphère domestique. Leur attention porte ainsi sur la constitution d’un sujet collectif et de ses capacités d’influencer les niveaux régional, national et même international, à partir d’initiatives locales, autrement dit, d’apporter des changements aux échelles micro, méso et macro.

Sources :

uqam.ca