La nécessité de tiers-lieux agricoles et alimentaires : des villes aux campagnes

Article de food.com, 20 février 2019

février 2019

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Résumé :

Le concept de « tiers-lieux » a été théorisé par le sociologue américain, Ray Oldenburg dans les années 80 comme réponse aux mouvements d’urbanisations massives auxquels étaient confrontées les banlieues américaines de cette époque. Dans son livre publié en 1989 : The Great Good Place, le sociologue avance l’idée que la massification de ces banlieues dortoires aurait un risque sur la notion même de démocratie, dans le sens où, leur configuration empêche de provoquer l’échange, l’altérité, la sociabilité et par conséquent, la citoyenneté et l’émergence de communautés.

Dans un rapport intitulé Mission Coworking, territoires, travail, numérique commandé en 2018 par Julien Denormandie, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Patrick Lévy-Wait, président de la Fondation Travailler autrement révélait que pas moins de 1800 tiers-lieux existaient en France. Une émergence qui semble aller de pair avec les mutations de nos environnements de vie ainsi que des différents enjeux de société : révolution du travail, remise en question du modèle capitaliste, recherche de nouvelles formes de gouvernances et de partage, société de plus en plus “apprenantes” et bien sûr transition écologique.

Allant de l’espace de co-working au Fab Lab en passant par l’atelier partagé, le Living Lab, le social place ou encore le makerspace, trouver une définition propre à ces espaces semble complexe.

Sources :

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