Critique de la finance capitaliste Pour un financement solidaire

Site de l’éditeur

Daniel Bachet, Editions du Croquant, Vulaines-sur-Seine, France, 2015

Avec la dérèglementation du capitalisme, l’économie, le social et l’environnement ont été progressivement relégués au rang d’auxiliaires du système financier. La cupidité et la recherche du profit ont pris le pas sur le désir de satisfaire les besoins humains, pourtant toujours aussi nombreux à l’échelle de la planète.

L’objet de la finance solidaire est de prévenir les dégâts ainsi générés à travers de nouvelles relations non lucratives entre les personnes, les banques, les entreprises, les associations et l’administration.

L’auteur montre que la généralisation d’une autre finance ne pourra cependant pas se réaliser pleinement au sein du capitalisme actuel. Elle suppose en effet la refondation complète de ses principales institutions : banques, entreprises, marchés et droits issus de la propriété. À défaut de cette refondation, les rapports sociaux propres à la domination de la finance se reconstitueront en permanence dans la vie économique et sociale, et parasiteront toute tentative de « financer, produire et consommer autrement ».

Revue de Philippe Semenowicz: nrt.revues.org/2964